Il est facile de dire : « J’aime mon pays. » Mais aimer, ce n’est pas seulement le dire. Ce n’est pas seulement chanter l’hymne national ou afficher un drapeau sur son profil Facebook chaque 1er décembre. Aimer son pays, c’est surtout refuser le silence , surtout quand ce silence nourrit l’effondrement. Ces derniers jours, je me suis posé une question simple, mais profonde : Comment exprimer l’amour de sa patrie quand tout semble aller de travers ? Quand il n’y a même pas de routes dans ce pays, Quand la corruption devient une normalité, Quand nos grands cerveaux fuient dès qu’un visa se présente, Quand nos brillants esprits se tournent vers la politique pour s’enrichir, Quand voler les biens publics devient un jeu d’influence, Quand la tricherie, le mensonge et la duplicité ne sont plus une honte mais une fierté, Et lorsque dire la vérité te met systématiquement en danger… Et pourtant , malgré tout cela, je refuse de haïr mon pays. Je refuse de me résigner. Parce que...
Centrafrique Conseils
Osons le changement par Axel BAOUYA